Un retour à la normale pour la moitié de l'année et des mesures d’aides complémentaires ?
Le coronavirus soumet l'économie à un ralentissement d'activité qui sera probablement suivi d'une récession. Heureusement, 2019 était une année prospère et les résultats étaient excellents. La situation aujourd'hui s'est modifiée subitement et les acteurs économiques sont tous à l'affût pour obtenir des aides et modifier leur modèle d'affaire pour survivre.
Le marché de l’emploi souffre également : les entreprises gèlent les embauches et réduisent les effectifs. Nous cumulons une baisse de la demande, une perte de clientèle, des licenciements, des faillites, des problèmes d’approvisionnements: toutes ces nouvelles macabres sont, de plus, repartagées et la crainte se véhicule à vitesse grand V.
Mais chaque crise amène des effets inattendus et pas toujours négatifs : accélération de la numérisation et mise en place d'outil augmentant la productivité pour pouvoir développer de nouveaux domaines d'activité à plus forte valeur ajoutée. Nous constatons surtout des changements de consommation et de production, et une ingéniosité sans précédent dans un système établi qui devient subitement si agile.
Des aides jugées efficaces pour la majorité mais qui laissent toutefois certains sur le carreau
Les autorités fédérales ont rapidement pris des mesures d’aide exceptionnelles pour répondre à cette situation. Certaines entreprises sont satisfaites des aides et d'autres beaucoup moins. Sur le groupe Facebook "Indépendants du Coronavirus" se mêlent railleries contre le conseil d'état, sympathie, partage mais aussi inquiétudes. Difficile de s'y retrouver et encore plus difficile de savoir sur quel pied danser.
Les entreprises militent pour une adaptation des loyers, des allègements fiscaux pour les personnes morales et physiques, un allongement du montant et du délai des soutiens octroyés, ainsi qu'un report des délais de paiements (impôts, AVS, TVA).
Les entreprises suisses sont très différentes les unes des autres : différents secteurs d'activité et différentes tailles allant de la petite PME familiale à l'entreprise nationale étalée sur de nombreux cantons. Certains secteurs d'activité sont complètement à l'arrêt : la restauration et l'hôtellerie suisse subissent déjà bousculée par l'arrivée des acteurs en ligne sont à présent soumis à une nouvelle salve de défis.
Mais on ne sait toujours pas de quoi sera fait le futur
Jusqu’à quand cette crise entravera-t-elle la marche habituelle des affaires ? La reprise s'annonce progressive et nous sortons pas à pas du confinement. D'après la chambre vaudoise du commerce et de l'industrie, près d’un tiers des entreprises interrogées prévoient un retour à la normal pour cet automne. ils sont environ un quart à envisager une reprise dans le courant de l’été. Une proportion similaire s’attend même à une normalisation début juin déjà. Seul 10% du panel ne prévoit un retour à la normale qu’en 2021.
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